Pièce principale

Jean revint en fait de la pêche, il fut surpris de voir sa tendre Maeg, lâcha ses poissons fraichement pêcher, l'embrassa.


-Ma douce te voila ! Je tenais justement à te présenter mon humble demeure, qui j'espère en deviendra un parfait nid douillet, je m'excuse pour ce vilain mot,(il le déchira), je ne suis finalement pas partit avec toi, oui rappelle toi mon amour, les frontières étant fermées, et je suis actuellement en service pour la défense de la ville, enfin, tout cela pour te dire que si cela est petit, ce n'est juste qu'un homme simple y habite, le peu lui suffit, vient donc visiter voyons !

Il l'a pris par la main, l'emmena jusqu'à l'entrée, ouvrit une simple serrure et lui fit visiter son unique et fort belle pièce, lui laissa le soin de s'installer, alla rentrer ses deux petits cochons, qui s'amusait à dormir sur un coin de paille, dans leur abri. Il alla de suite rejoindre sa dulcinée.


- Que voudrais tu boire mon amour ?

Sur ce, il lui laissa la parole, buvant ses mots, attiré au fond de lui, par un amour sans aucun équivalent

En revenant sur le chemin, Maeghane aperçu le gaillard qui remontait du lac. Sans attendre, elle courru se jeter dans ses bras.
-Jean...Jean!! Tu n'es pas...on m'avait dit... que tu partais combattre les bretons... pour le roy... Accrochée a son cou, elle l'embrasse, soulagée.-Je suis si heureuse que tu restes à Mâcon!!

Il l'entraîne en souriant dans sa maisonette, puis la laisse quelques instants. À petits pas, elle fait le tour, un peu surprise que l'intérieur soit aussi propret. Toute attendrie, elle se dit que malgré des airs un peu bourrus, c'est un homme de coeur et que, s'il prend autant soin de sa demeure que de leur relation, elle risque de durer très longtemps. Un petit sourire s'accroche aux lèvres de la jeune femme quand elle l'entend revenir auprès d'elle.

Comme il est beau! Ses cheveux noirs de jais lui tombent aux épaules et ce regard perçant, vif et tendre à la fois quand il le pose sur elle...

Elle ne croyait pas à sa chance... Lorsqu'elle l'avait entendu, la première fois, discourir avec ferveur, à la taverne de Messire Pignon, ses propos de boulversements lui avait tout d'abord fait peur. Puis, à force de le regarder agir, c'était son attitude passionée qui l'avait séduite. Un soir, il lui avait ouvert son coeur et elle n'avait pas pu résister... Mais, plus que les idées qu'ils partageaient sur le monde et la vie, il y avait autre chose...

Sa voix chaleureuse perce le silence qui s'était installé et sort abruptement Meaghane de ses pensées. Elle lui sourit tendrement: - Oui je boirais bien quelque chose... je te cherche dans tous les recoins depuis au moins une heure...j'ai le gosier tout à fait sec!

À ses mots elle éclate de rire, trop heureuse de le retrouver. Passer quelques heures loin de lui tenaient du miracle, malgré le travail pénible qu'elle s'imposait pour se changer les idées. Mais maintenant qu'il était là...et que les rumeurs de départ s'avéraient fausses... elle pouvait se permettre de respirer à l'aise.

Avant de boire, avant même de prendre le verre tendu, Maeghane s'approche de Jean et le gratifie d'un doux baiser sur la joue. Puis, elle goûte au nectar ribicond, le trouve délicieux.

- Comme il réchauffe... et comme il est fruité! Tu as d'autres trésors comme ça dans ton cellier mon amour? Et qu'est-ce que nous fêtons ce jourd'hui?

Elle fait quelques pas dans la petite pièce entierement de bois de chêne. Goûte encore au breuvage offert par Jean et s'asseoit sur un des bancs de bois.

- Tu as tout fait ici? Ou bien la maison était meublée comme chez moi? Dieu que ça fait du bien, du bon vin!

Elle y goûte encore et encore jusqu'à terminer son verre. La tête lui tourne. Elle fait mine de se relever, puis se rasseoit en riant.

- Il était bon mais *hips* il était fort aussi!! Je ne peux plus bouger d'ici... Nous serons ensemble au moins jusqu'à ce que je dégrise... Je crois que je ne supporte pas bien l'alcool... Tu m'aides a me lever, dis?

Soulevée de la sorte alors qu'elle n'avait demandé qu'un bras, Maeghane éclate de rire...le vin aidant. Elle passe ses bras autour du cou de son amoureux en souriant, grisée de son odeur et de la proximité de sa peau. Elle pose ensuite sa tête sur son épaule, heureuse d'être dans ses bras.

Comme il attend une réponse de sa part qui ne vient pas, Maeghane lui roucoule dans les oreilles - Garde-moi dans tes bras, je te prie... c'est la meilleure place de la maison...

Un sentiment de bien-être l'envahit, et avec lui, le désir de partager des confidences.
- Tu sais, je ne m'attendais pas du tout à tant de douceur... Tu es un orateur redoutable, Jean! Et au départ, tes propos m'inquiétaient. Tant de fougue! Tant d'intransigeance... Maintenant que je te connais mieux, je sais que tu es capable autant de rigueur que de douceur... Je t'aime!

Elle lui tend les bras et l'invite a s'allonger près d'elle. Câline, elle se colle à lui et caresse son visage, lentement...comme une aveugle qui découvre celui de son amour. D'abord le front, large, honnête, puis l'arête du nez, droit et fin et la bouche, volontaire presque autoritaire... Le menton parsemé d'une barbe aussi noire que ses cheveux et ce cou puissant, fait pour le travail dur.

Maintenant qu'ils sont ensemble et qu'ils sont seuls, le désir l'emporte sur tout le reste. Maeghane attire Jean contre elle, et l'embrasse passionnément. Aveuglée par son amour pour lui, elle cède, toute sa volonté tendue à lui plaire...

Ils font l'amour tendrement, passionnément sans se rendre compte du temps qui fuit et du jour qui baisse lentement....

Une main dans ses cheveux... des lèvres douces sur son front...Meaghane s'éveille, son corps baigné de la lumière du matin. Comme un chat, elle s'étire, et se rendant compte de sa nudité, rabat la couverture sur elle.

Jean est là et l'observe, le sourire aux lèvres. Elle lui sourit à son tour, consciente que rien ne sera plus comme avant. Puis... rassurée de sa présence, elle sombre a nouveau dans les bras de Morphée, fermant les yeux et rêvant à lui.


Il est déjà tard quand elle s'éveille à nouveau et constate qu'il n'est pas là. Occupé a sa besogne, sans doute. En sifflotant, Meaghane se lève, s'habille et s'active a mijoter à son Jean un déjeuner digne de lui.

La table dressée et le couvert mit, Meaghane se glisse à l'extérieur de la maisonnette pour avertir son amant de venir la rejoindre.

- Jean! Tu as besoin de manger pour trimer si dur... Viens voir ce que je t'ai préparé...

Elle ne retient pas le cri de surprise qui s'échappe de ses lèvres tandis qu'il plonge vers elle, comme un joueur de soûle , la soulevant, si légère et l'apportant sur son épaule là où une fumeuse et odorante soupe repose dans la soupière.

Il la repose sur le sol, aussi rapidement qu'il l'avait prise et Maeghane, éclate d'un rire joyeux et communicatif. Elle s'approche de Jean et l'embrasse avant de s'asseoir, encore tout sourire, sur le banc, en face de lui.

- Potage aux légumes! J'ai prit la liberté d'y ajouter un peu de lard salé que j'ai trouvé. Cette soupe te mettra en appétit...

Décidemment c'avait été une bonne affaire que de devenir maraîchère. Leurs deux métiers réunis, ils avaient largement de quoi se nourrir. À le voir dévorer à pleine dent sa cuisine, elle se doutait qu'il devait apprécier. C'est en discutant de tout et de rien et en se lançant des oeillades amoureuses qu'ils terminèrent leur repas. Puis, Maeghane annonça qu'elle devait sortir pour aller pêcher sur le lac. Il était tard, il est vrai, mais à cette heure, il y avait moins de pêcheurs au large, donc plus de chances de prendre du poisson.

- Nous nous retrouverons à la taverne, si tu veux... Celle de Pignon... j'aime beaucoup sa femme, Leane.

Souriante lorsqu'il donne son appréciation du repas, Maeghane l'est encore plus quand il vante ses qualités de maraîchère. Il est vrai qu'elle mettait grand soin à bien faire les choses, dans sa vie personnelle comme dans son travail.

En l'entendant se proposer à l'accompagner à la pêche, Maeghane fut enchantée d'avoir la compagnie de son Jean. Depuis qu'ils étaient ensemble, les longues heures à pêcher, qui auparavant lui permettaiènt de réfléchir et de mettre de l'ordre dans ses pensées, lui semblaient si vides. Elle aurait préféré et de loin, rester auprès de lui et l'aider à la porcherie...

Elle prit son grément, vérifia si elle avait tout et, bras dessus, bras dessous, ils se dirigèrent au lac.

- Ces rares moments que l'on passe ensemble me sont précieux, tu sais... Je rêve de partir en voyage, seuls tous les deux... cette escapade dans ma barque sera comme un prélude à ce voyage... Lorsque nous aurons assez d'écus, nous acheterons une autre terre..tu es d'accord?

Chaque jour semblable au suivant, mais à chaque fois renouvellé... Les deux amoureux cherchaient toujours à plaire à l'autre et à le surprendre. De la routine naît l'ennui... de l'innovation naît... la passion?

Mais le meilleur moment de la journée restait le soir, où ils se retrouvaient pour se raconter leur journée. La taverne était leur endroit privilégié, parmi leurs amis et en retrait du monde en même temps. De discussions sérieuses en bafouillage léger, ils étaient aussi heureux de retrouver les amis qui faisaient de plus en plus partie de leur vie.

Un soir que Meaghane était à la taverne, son Jean vint la rejoindre....

Cela faisait une semaine bien comptée que Jean était parti en retraite. Maeghane s'était occupée comme elle pouvait le premier jour, mais bientôt, elle se mit à tourner en rond dans la maison et dans son petit jardinet. En manque de tendresse, elle écrivit une courte lettre pour son Jean qu'elle plia soigneusement et déposa sur la table. Elle y accrocha une fleur d'Églantier rose (Je t'aimerai toujours)

Mais, deux jours plus tard, elle entreprit un voyage qui allait la mener bien loin de chez elle. Au hasard d'une taverne, elle écrivit une autre missive qu'elle fit parvenir à leur petite maison à Mâcon. Sur le pas de la porte, était déposée une missive où était accrochée cette fois-ci une simple Marguerite (Je n'aime que toi)

Quelques jours plus tard, une autre lettre accompagnée, d'un petit bouquet composé de fleurs de Myosotis (Ne m'oublie pas) fut déposé sur le pas de la porte, comme une relique intouchable.

un pigeon arriva virevoltant par la fenetre et se posa tant bien que mal sur la table, un bout de papier puant la vielle biere acrocher a la patte...

Citation :

mon cher jambeauf,

Ca fait long que je voulais t'ecrire,mais on n'arrete pas de courir ici, j'espere que ta retraite ses bien passée et que tu pète la forme.
je pense ne pas me tromper si je te souhaite toutes mes ficelles de calçon pour ton poste de representant des eleveurs de cochons

je savait que c'etait pour toi

notre voyage se passe bien mais nous somme quelque peut ralentis pour le moment...
tu manque beaucoup a ta douce d'on j'essaye de prendre le plus grand soin afin de te la ramener en un seul morceau.
j'espere bientot te voir pour qu'on ce raconte tout ca de vive voix autour d'une bonne biere.

dans l'attente de tes nouvelles,

Spb.

Jean venait de rentrer de son long voyage, il resta quelques instants au seuil de la pièce, scrutant ce qui devait être il y a encore peu une pièce habitable, aujourd'hui un musée de souvenirs, emplis de poussière, celle-ci lui rappelait trop de souvenir décidément... Décidément il ne pourrait jamais plus revenir... Que dire... Rien, à part ce silence de plomb... Quelle triste fin... Il se décida enfin à prendre la parole, seul dans la pénombre du jour pas encore levé avant quelques heures...

- Mae... Je ne pensait sincèrement pas que cela se finirait ainsi... Je suis désolé, car malgrè tout, je suis tout autant fautif... Fautif de ne pas avoir été assez fort... Comme tu pourras le voir et j'espère que tu le verra... Je ne suis finalement qu'un pauvre homme qui a succombé à un amour à sa mesure, celle d'un homme qui finalement aime tenir de petit rôle dans sa ville, qui aime aussi y vivre et avoir une femme qui l'aime sans lui demander de voyage... Voilà tout, c'est ma façon de te dire un déchirant adieux, tu es et restera une femme que je ne méritais pas... Que ta force de vivre, qui fit de toi une femme bien unique en ce royaume , te porte aussi loin que le vent ! Mais sache une chose, je t'ai aimais quoique l'on dira !

Jean tourna une dernière fois le dos à cette pièce, il s'était décidé à vivre en taverne car il ne fallait en aucun cas enlevé les traces du passée... Avant de partir, il pensa à une chose... Dire qu'il n'avait même pas été fichu de lui écrire une nouvelle lettre depuis celle qui eut fini de mettre terme à cette situation si belle, mais si fragile... Il eut quelques larmes en sortant, vite essuyer d'un revers de main... Comme cela était étrange...

[HRP] Je tenais à rajouter, en tant que joueur, que suite à tout cela, je ne saurais plus être capable de refaire de tel rp et ce, même si Jean est follement amoureux de Kirisou...[/HRP]

Il ferma la porte derrière lui, sans faire de bruit, y glissa la clé, fit un tour, la retira et la regardant fixement au creux de sa main... La jeta au loin... A quoi bon...