[RP] Un jour comme les autres, ou presque...

[rp ouvert à tous]

Jenah, qui n’avait pu aller à la messe à cause du manque de curé, avait décidé d’aller se promener aux abords du lac avec sa fille. Ainsi au plus grand plaisir de Célia, la dame et la damoiselle marchaient d’un pas lent sur les rives. Jenah les yeux plongés dans l’eau sombre du fond du lac restait pensive, pendant que sa fille suivait les insectes, trouvait des herbes rigolotes, des cailloux à ramasser, des escargots à admirer…

-Maman, m’man rega’de c’est quoi là ? C’est quoi la bête ? Jenah se tourne, et regarde le ver de terre rampant, et répond à sa fille
-C’est un ver de terre, mon ange, ne l’attrape pas, regarde il retourne chez lui dans sa maison.
La petite recule pour le laisser tranquille tandis que le ver s'engouffre dans la terre.
Et la mère et la fille continuent leur tour du lac.

Jenah court après Célia jouant avec sa file, puis sentant sa faible santé vaincre, elle ralentit essoufflée et s’assoit à terre.
-Viens là Célia, regarde l’eau, tu as vu les vaguelettes, un jour, quand tu sera plus grande tu pourras aller pêcher seule. Tu te souviens de l’autre fois en barque…Elle ne dit rien sur sa santé à sa fille ne souhaitant l'inquiéter, et prend ses paroles comme motif pour rester assises ici.
-Oh oui m’man, quand t’on faisait les pirrates, et qu’on lançait les filets… Et Célia gesticule à la manière d'un pirate des grandes eaux.

Jenah sourit aux dires de sa fille, elle avait oublié comme tout était fantastique dans le monde enfantin. Mais soudain le sourire de Jenah se crispe, la dame de Châtillon, sent sa tête la relancer, elle a des vertiges puis brusquement plus rien, le noir, le vide.
Célia affolée regarde sa maman couchée à même la terre :
-Maman, Mamannnnnn, Maaaman.
Célia se demande pourquoi sa mère dort à cette heure là, au sol, elle a peur , et ne sait que faire. Se rappelant que sa mère lui disait tout le tant de ne pas s’éloigner, elle reste près d’elle, et se blottit contre le corps inanimé, mais non mort de sa maman.

Tristemine, encore éreinté pas le barbecue géant de la veille, se reposait dans sa barque en faisant une petite sieste méditative, la canne à pêche dérivant non loin de la barque emportée...

Malgré ses ronflements méditatifs, il fut soudain tiré d'un rêve très prometteur par les cris apeurés de la jeune Célia sur la rive. Un instant d'égarement plus tard, les yeux embrumés retrouvant leur place dans leurs orbites, Tristemine découvrit la scène : Jenah gisait inerte sur le sol, Célia hurlant à ses côtés.

Tudieu !!! C'est pas un emplacement pour faire la sieste ça !!!

Comprenant que la situation était urgente, Tristemine ôta sa chemise et ses bottes pour plonger et nager jusqu'à la rive. Tel un athlète grec tartiné de moutarde.....Avec un peu de brioche.....D'un geste souple et viril rappelant celui d'un homme tombant d'un arbre, il se jeta à l'eau.

Après avoir failli se noyer à 4 reprises, tel un dieu de la mer.....venant mourir sur la plage........Il sorti de l'eau sur la rive en émettant des bruits rappelant ceux d'une bouilloire sur le point d'exploser.

Ple...Pleur...Pffffffff....Pleure pas Célia !

Voyant le regard plein d'effroi de la jeune enfant, il tenta de trouver une excuse logique pour dissiper ses craintes :

Ta mère nous fait une blague là....c'est tout.....Euhhhh tiens non !

C'est pas grave....C'est pas grave.....AU SECOURS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Euh...hum.....Elle est très fatiguée et elle fait juste un gros dodo.....Hum....

Bon sang de bonsoir, accroche toi filette !!!!

Tristemine attrapa l'enfant et la hissa sur ses épaules, lui tendant son vieux chapeau troué sachant combien elle l'avait aimé autrefois. Il saisit Dame Jenah et se précipita vers le village...

je me promenais avec Capucine sur les bords du lac ,
tout a coup j'entendis zwart parler a tristemine .
j'ai poser Capucine et voyant ma marraine j'ai courut l'aider .
Quelle honte vouloir enterrer Jenah vivante !

Jenah fut transportée à la hâte par Tristemine, le pauvre était bien chargé, la mère et la fille à ramener vers le village, il avait bien du courage.
Tout à coup une brouette arrivant en fac Tristemine s’arrête et trois nouvelles personnes sont présentes : Zwartkavaliert, Lolita, et Archibaldane.
Jenah reste inanimée, mais tremblote, son cœur bat toujours, mais son esprit semble ailleurs.
De plus en plus de bruit se font entendre, Jenah perçoit quelques sons, notamment les pleurs de sa fille, c’est alors qu’elle reprend connaissance, ses paupières s’ouvrent d’abord prudemment.

La dame de Châtillon, regarde déjà sa fille, elle a l’air très apeurée mais rien ne lui est arrivée, Jenah regarde ensuite un peu plus autours d’elle, elle se demande se qu’elle fait là. En effet elle ne se souvient plus, elle se souvient du bord du lac où elle se promenait avec sa fille, de sa faiblesse de santé, de leur pause, mais comment est elle arrivée ici ? dans le village ?

Elle reconnaît sa marraine qui s’agite reprenant Célia près d’elle, elle ne s’inquiète donc que peu. Elle ne dis pas un mot, elle n’as pas encore recouvré tous ses esprits, elle s’asseoit. Célia l’observe s’interrogeant sur ce qu’il arrive à sa tendre mère, sans oser demander, mais elle s’approche et s’asseoit sur les genoux de sa mère, échappant au contrôle d’Arhibaldane bien occuper à chasser Zwartkavaliert. La petite joue avec la mèche de cheveux que sa mère à toujours pendante sur le front, puis se blottit contre la poitrine de sa maman, et lui murmure des "maman" à tout bout de champ ponctué de "je t'aime reste là", Jenah dans un mouvement d’une lenteur affolante, passe son bras autours de la petite et la serre contre lle pour tenter de la rassurer.

voyant jenah se reveiller je m'approche d'elle pour m'assurer que zwart ne lui fera rien

Zwart arriva enfin au village il se mit à crier au médecin

Youhouuuuuuu Youhouuuuuuuuuuu ! Y'a quelqu'un ?????????????????? Jenah se sent mal, y'a t il quelqu'un qui peut l'osculter ?

Zwart pensa qu'il le ferait bien lui même mais que ce serait inconvenant

Après avoir déposé Jenah sur le perron de l'église, il ordonna à Tristemine de continuer à promener Célia dans la brouette qui visiblement aimait celà et histoire que la petite ne soit pas traumatisée par ce qui se jouait sous ses yeux

Tristemine arriva quelques instants plus tard, véritable loque humaine...il portait sur ses épaules la petite silhouette de Célia surmontée d'un chapeau trop grand et troué.

Du calme...du calme Célia...Ne vous tracassez pas pour Célia Dame Jenah, j'ai pris soin de l'éloigner afin qu'elle ne vous voit pas ainsi. Vu que le Maître et votre chère marraine étaient présents, j'ai préférer divertir Célia en lapidant Lolita avec les légumes de la Brouette du Maître...Votre fille vise fort bien ma foi ! Faudra juste éviter les tas de cailloux et Lolita quelques temps sinon elle risque de finir borgne.

Tristemine dépose la fier Diane de Mâcon sur le sol de la demeure avant de récupérer son chapeau.

Va vite retrouver ta mère petite Princesse de Mâcon, et sois sage, elle a besoin de repos ! Si tu es bien sage, je t'apprendrai à utiliser le trébuchet d'ici quelques temps !

J'arrive en colère et je gifle tristemine ,
puis je lui dis :

espèce d'imbécile vas ,
je suis a huit mois et demi de grossesse et tout ce que tu trouve a faire c'est m'envoyer des légumes .
Tu devrais aller voir un médecin ,
tu dois avoir de gros problèmes .
et je lui donne un coup de poing dans le ventre ,
ainsi qu'un coup de pied dans les membres masculins .

Tristemine, poursuivi par Lolita couverte de légumes lui infligeant une volée de coups, il saute sur le dos cuirassé de son maître pour se mettre à l'abri de la tomate tueuse.

Z'avez raison Maître, quittons cet endroit pour une auberge où les légumes se montreront moins réticents à terminer en soupe.

En avant....Hue cocotte héhéhé.....

Tristemine fait un gros clin d'oeil à Dame Jenah et à Célia

Bon rétablissement Dame Jenah, j'ai une barque à récupérer....Mais d'abord une bière !

*sortent de la demeure et courent vers l'auberge*