Edition du 1 Mars 1456_Editorial du sieur Phileloup...
Que de mouvement dans cette ville en si peu de temps !
Nous avons l’honneur et le plaisir de la visite d’un prélat du SPRING Monseigneur Ingeburge qui nous invite à la foi aristotélicienne avec l’aide de Sœur Docinda_Mazenda.
Nous avons également la joie de voir la reconstruction de notre église terminée.
Le père Muriane donne en ce jour même les sacrements pour un baptême collectif.
Une émeute autour de la construction improvisée d’un bûcher a été dissipée par les sergents de police. Et la plupart de leur participants terminèrent leur réunion autour d’un pacifique et sympathique barbecue.
Du coté politique des élections à deux tours déclenchèrent les passions, Dame Jenah a remporté le poste de maire avec 67,4% des suffrages au second tour, et nous lui souhaitons de la part de la rédaction bonne chance.
Le Maire sortant Messire Killerboss quitte donc la responsabilité de maire et en reprend une nouvelle, celle de père avec la naissance du petit François, nous lui adressons ainsi qu’à Dame Kivala toutes nos félicitations.
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UN COMBAT EXCLUSIF !!!!Suite à l’annonce que Messire WOLFAR ait été grièvement blessé lors d’un combat contre des rebelles, nos enquêteurs se sont dépêchés sur place samedi pour recueillir les témoignages de cette tragédie.
Nous avons tant bien que mal reconstitué pour vous le dernier combat qu’il a livré juste avant qu’il soit isolé par l’ennemi et sérieusement touché par une flèche de l’un de ces adversaires.
Nous adressons tous à notre chef d’armée un prompt rétablissement.
Une troupe de chevaliers cascadeurs donne en ce moment même une représentation du combat sur la place du marché.
Spectacle à ne pas manquer, quel combat !!!
http://www.lionsdeguerre.com/images/videos-medievales/combat-medieval-2.wmv (Copier et coller le lien, il faut cependant attendre quelques minutes il y a beaucoup de monde a l’entrée du spectacle.)
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Précise, élégante cette montre nécessite cependant de maintenir son poignet stable et parallèle au sol et de ne pas oublier de retourner le sablier toutes les minutes.
Ce qui ne manque pas d’entraîner prises de tête et TICS récurrents à la fin de la journée !!!
NOUS DECONSEILLONS DONC A NOS LECTEURS D’ACHETER CET ARTICLE POUR L’INSTANT
Messire BEAN ci-dessous l’inventeur de ce produit a été sérieusement touché par la maladie qu’elle occasionne (baptisé pour la circonstance TIC de la montre à sablier)
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L’EPEE DAMASSELON la légende, les épées de Damas pouvaient couper en deux un mouchoir de soie flottant dans le vent. Une prouesse qui a fait la réputation de ces armes dont l'acier, et surtout le tranchant, étaient redoutés des croisés dans leur combat contre les musulmans. Leur secret tiendrait de la répartition dans la lame d'un carbure de fer - la cémentite - qui dessinait à leur surface de magnifiques reflets moirés.
L’appellation lame de Damas fait en fait appel à deux techniques différentes. La première est la fabrication de lame en forgeant du WOOTZ. La deuxième fait appel à une technique totalement différente, L’Acier corroyé, un acier composite de deux métaux, le fer doux et l’acier plus dur.
La confusion provenant de l'aspect semblable des lames fabriquées avec l'une ou l'autre technique, (cette apparence visible de marbrures).
LE WOOTZIl est le produit d'une méthode de fabrication d'un alliage d'acier, découverte en Inde autour de l'an 300, bien que certains placent son invention une centaine d'années auparavant.
L'acier de Wootz était largement répandu dans la région, et il est devenu particulièrement célèbre dans le Moyen-orient, où il est connu comme l'acier de Damas qui était utilisé pour fabriquer les lames damascènes, renommées pour leur dureté.
La technique utilisée par les moyen orientaux pour réaliser ce type de motifs,
consiste a fondre du fer dans un creuset, et d’y rajouter du charbon de bois pilé pour le carbone, et par un long procédé de chauffe, le carbone va se diffuser dans le fer d’une manière non homogène, mais je ne rentrerais pas dans les détails physiques et chimiques.
La particularité de l’acier damas sont ses motifs, qui sont dues à une non homogénéisation de l’acier, c’est a dire que l’on aura des zones plus ou moins carburées dans l’acier, et après une révélation a l’acide, les parties carburées noircissent, et les parties moins carburées restent blanches.
L’Acier corroyé
La technique de l’acier corroyé est tout autre. Le forgeron prépare une trousse de fer et d’acier empilés les un sur les autre par alternance.
Puis le forgeron va souder cette trousse au feu de forge, et va obtenir un bloc qu’il étirera pour ensuite replier cette barre sur elle même.
Il répétera ces opérations jusqu a ce qu’il obtienne le nombre de couches désirées
afin d’obtenir des motifs similaires a celui de la technique du damas.
Le fer est souple mais tendre, et l’acier est dur mais cassant.
Le fait d’additionner ces deux métaux permette d’obtenir une âme d’épée souple et rigide à la foi, une sorte de ressort.
Par sa mollesse, le fer va également absorber une partie des choc durant un combat par exemple, et le fait de rapporter des tranchant en acier pur à l’épée, va lui permettre d avoir un excellent pouvoir de coupe.
Nous avons vu les épées composites type celte, avec leurs lames en acier corroyées.
Pour les épées germaniques, on se rapproche de cette technique, sauf qu’il y aura une évolution
sur les caractéristiques mécanique de la lame, mais aussi esthétique.
La première étape de forgeage de cette épée, est de faire deux à quatre barreaux d’acier corroyé de quatre, sept ou neuf couches.
Une fois que le forgeron a forgé deux barreaux comme celui ci,
il les torsade afin de multiplier les surfaces de contact des couches.
Ce qui donne une plus grande résistance a l’épée par les chocs,
mais aussi ne plus grande souplesse, et une qualité esthétique.
Une fois que le forgeron a forgé ses deux barreaux, les a torsadés, il les reforge ensuite en section carré pour faciliter le montage des étapes suivantes.
Une fois que le forgeron a franchi cette étape, il peut ensuite s attaquer aux tranchants.
Il va forger deux barreaux d’acier pur en carré, et de même section que le barreau de damas, mais ils seront un peu plus longs pour permettre l’enrobage de la pointe.
Ensuite, le forgeron prépare l’assemblage des quatre éléments qui constitueront l’épée qui sont :
-Les deux barreaux de damas sept couches.
-Les deux barreaux d’acier.
Ces quatre éléments sont reliés entre eux par du fil de fer.
Une fois le montage fini, le forgeron fera la soudure finale.
Cette opération est la plus délicate dans le forgeage d’une telle épée.
Il faut souder parfaitement la pointe, et il faut frapper assez fort pour permettre
une bonne soudure des tranchants, mais aussi assez délicatement pour ne pas abîmer l’âme en damas de l’épée.
Il procèdera ensuite par les traitements thermiques, puis de très longues séances de meulage, et pour finir polissage.
Une fois polie, la lame est passée à l’acide pour révéler les motifs dus aux damas.
Epée Damas. Longueur. 88 cm. Lame. 3 torsades de 32 couches et tranchants rapportés (longueur 69 cm). Garde. Damas 128 couches. Pommeau. Damas Mosaïque ...
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Epée Damas type mérovingienne
Longueur totale : 800mm
La lame (653mm) est constituée de 4 barreaux de damas,
eux-mêmes constitués de 20 couches de fer pur et d'XC75,
avec une alternances de parties droite et torsadées.
Les tranchants sont en damas de 224 couches (XC75 - XC48).
La garde et le pommeau sont en damas
(XC75-Fer pur plus du vieux fer en extérieur)
LA poignée est en bois de cerf
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FABLIAUX ET CONTES DU MOYEN AGE...
Raconté par Archibaldane...
Voici une bien belle histoire non ?
Tous, un jour ou l'autre, ne nous sommes-nous pas fais avoir par de belles paroles, de douces promesses et des serments trompeurs ? La crédulité humaine n'est malheureusement plus à démontrer, et certains, soit plus stupides, soit plus confiants que d'autres -ou les deux à la fois !- pensent qu'on leur dit toujours vrai et pur...Et la frontière est bien mince entre stupidité et trop grande confiance. Après tout, quelle importance ? Je préfère passer pour une stupide personne, que pour femme rusée...
J'ose accroire tout de même, que la confiance ait probablement quelques limites et qu'à force de "crier au loup"... tout berger qui exagère ne trouvera plus nulle aide, quand le moment sera venu d'en trouver ! Et ce jour-là... ses "moutons seront tous dévorés" !
Je vous souhaite à tous, une belle et bonne journée !
Archibaldane d'Al Aquim...