boîte aux lettres

Expéditeur : Wolfar de Cudot
Date d'envoi : 2009-05-29 10:43:31

Citation :

Ma toujours tendre

Voici donc la lettre dont je redoutais tant l'arrivée mais surtout le contenu. Je suis content que tu ne m'ais laissé plus longtemps dans l'expectative.
Dans cette rupture, il n'y a pas de responsabilité plus grandes d'un coté que de l'autre. Je me sentirai toujours, moi même, plus coupable que toi de ne pas avoir été aussi présent qu'auparavant ou de ne pas t'avoir accompagné lorsque je l'aurais du.
En ce qui concerne un éventuel mariage, tu m'avais expliqué les raisons et je m'y étais fait. A choisir entre un épouse qui me donnerait des enfants et la femme que j'aime, mon choix était fait et ne changera jamais. Si je dois terminer ma vie seul, c'est que tel est mon destin.
Je pensais que tu me connaissais mieux que çà. Je ne suis l'homme que d'une seule femme.
Quant à la haine que j'épprouve pour certains, je n'en parlerai point. Sur ce point je ne changerai pas non plus.
Comme je l'ai déjà dit, tu ne m'appartiens pas, et si tu dois partir, je te laisserai aller. Je ne voulais et ne veux encore que ton bonheur. Sois heureuse.
Tu es mon coeur.

Ton Baron pour toujours.

Expéditeur : Wolfar de Cudot
Date d'envoi : 2009-06-02 11:21:45

Citation :

Mon coeur

Oui je sais je ne devrais plus t'appeler ainsi mais je ne peux t'appeler simplement par ton prénom.
Je t'écris en ce jour pour te dire que je quitte Mâcon ce soir. Oh pas pour toujours, j'y ai trop de souvenirs. Plus de bons que de mauvais en somme.
Son Altesse Armoria, de passage par notre ville, m'a invité à aller chasser du brigand en Orléannais. Invitation que j'ai accepté, préférant chevaucher l'arme à la main que de rester me morfondre en taverne.
Et puis qui sait, un brigand un peu plus agile, pourrait peut etre me libérer de mon malheur...
Tu me manques déjà.

Ton Baron pour toujours

Expéditeur : Messir_pignon
Date d'envoi : 2009-06-04 11:47:10

Citation :

Lettre Testamentaire de Pignon

Ah mon bon penseur, le jeune rêveur, mes bons tacots, nos alliés et mes ennemis... Si le Testamentaire en vient a décacheter cette missive c'est que soit j'ai rejoins la divine dans ses seynts et son jupon, baignant dans ses flots d'amours au creux de sa boutiche maternelle... ou bien que j'en suis pas loin.

Quoi qu'il en soit, voici mes dernières volontés.

Je lègue ma fortune d'écus aux têtes Brulées, que les banquiers remettent chacun les sommes possédées à mon frere et ami Montmayeur. D'après mes calculs il devrait récupérer dans les 67 897 écus, fruit de toutes nos campagnes et transactions militaires. Faudra chopper Schlomo vers Toulouse vieux chafouin de rabbi spinoziste !

Je lègue mes champs à Macon, que les écus des ventes reviennent à la ville la plus éclairée de France...

Les clés du Moulin reviennent de fait à celui qui fut mon colonel, mon maitre, mon ami le commandant Manur et à mon oncle Cobolte l'impétueux. Le métayer sera a leurs dispositions.

Pour mes obsèques je désire être mené en terre chérie et aimée du Berry, que mes cendres nourrissent le plus joli et douillet duché de France...

Pour cela incinérez mon corps comme j'ai vécu en buvant et ripaillant, mon bouclier et ma rame aux cotés...

Qu'au troisième jour de feste on entasse mes cendre dans une bombarde espinguine et qu'on y melange du bleu et du jaune couleurs de mon duché.

Je veut voler par dessus le clocher blanc de la ville et que mes amis curés fassent sonner le carillon comme si ils remuent boutiches pour la première fois, leurs languedociennes pleines !

Morbleu mes amis faite du bruit !

Pour le reste je ne peut rien exiger, simplement souhaiter que la Ronde continue sans cesser de rire et de corriger les pisses froid...

Que dire d'autre ? J'ai vécu dans la passion et je ne suis pas responsable de l'heure de quitter le bas royaume, l'essentiel étant d'être prêt, je l'ai été depuis que ma trogne c'est posé sur la poitrine de la Patronne en cette belle et épique époque de libération du Berry.

Mon seul regret étant d'être, peut être, celui qui ferme ces heures de fraternités et de justice, mes frères étant morts depuis des lustres déjà. Je n'aurais plus le tort d'avoir survécut si longtemps à tant de bonnes bagarres... ceci me rassure...

Pour ceux qui se demandent encore ce qui pu m'animer autant... je répéterais juste les mots de tacot Jexpire : "On ne fait pas Hamlet sans casser Dieu !"

Michou joindra surement les visions d'avenir qu'elle a consigné lors de toutes nos aventures, cela je le lègue à "tous qui veulent mieux pour tous et rien pour eux de suite..."

Pignon
Seigneur truc
Paysan Machin
Bourguignon pour l'éternité face à la boulasse le cul posé sur un gros pouf de conseil en taverne.

Expéditeur : Erikdejosseliniere de CORBIGNY, Duc et Pair de Fr
Date d'envoi : 2009-06-08 18:24:08

Citation :

Ma bien chere Mallory,

Lorsque la rugosité bourguignonne rencontre la blondeur angevine, il appert que ce sont promesses d�épousailles qui en résultent et qu�il est donc l�heure de les accomplir sous les hospices de Christos !

Aussi, nous feriez-vous, à Damoiselle Fitzounette de Dénéré-Penthièvre tout autant qu�à moi-même, Erik de Josseliniere, Duc de Corbigny et pair de France, plaisir immense tout autant que grande joie de témoigner, par votre présence et à tout jamais, de cet échange de nos sentiments par devant Aristote et sous les bienveillants offices de son Eminence Ingeburge.

La messe de mariage aura lieu à partir de ce 15 juin bien prochain en notre Eglise-Cathédrale de Notre-Dame de Paris. Vos proches, enfants et parents, promis ou promise peut-être, sont assurément les bienvenus. Votre éventuelle intendance itou, pourvu qu�elle sache se tenir au rang qui est le sien.

Espérant avoir le temps de vous apercevoir entre les travées, je vous prie de recevoir la plus sincère de mes salutations aristotéliciennes,

Erik de Josseliniere,
Duc de Corbigny,
Pair de France.